Rando citadine à Lyon le 21 mai 2024
7H30… 11°, la journée étant annoncée pluvieuse, chacun/e a prévu de quoi se protéger, voir-même de pouvoir se changer… Mais voilà, nous connaissons bien maintenant madame météo et ses sautes d’humeur et aujourd’hui, surprise, il fait beau lorsque nous traversons le Beaujolais, le soleil nous accompagne pour nous laisser admirer son patchwork de vignobles et nous tiendra compagnie pendant tout notre périple. Certaines coquettes regrettent leur jupette qui eut été plus seyante pour cette visite touristique.
Pour ne pas faillir, nous subissons le bouchon quasi habituel de la rentrée dans Lyon par l’autoroute, puis la circulation déjà dense et c’est tout en douceur que notre chauffeur du jour Sam, s’y faufile avec adresse.
Puis il nous dépose sur la rive gauche du Rhône que nous arpenterons jusqu’au bout du bout… celui où le Rhône emmène dans ses bras vigoureux la belle Saône dans un baiser fougueux… tout en admirant, sous divers angles, le musée des confluences qui fait beaucoup parler de lui…. Pour certains une œuvre d’art, pour d’autres un tas de ferrailles enchevêtrées… tous les goûts s’expriment.
Les berges sont couvertes de végétation et nous procurent le plaisir de leur vue et la fraicheur de leur ombre. Ce quai est très apprécié des sportifs en tous genres…
Arrivés à l’endroit stratégique du mélange des eaux, après avoir immortalisé ce moment, c’est maintenant la rive gauche de la Saône que nous remontons joyeusement en passant devant la Sucrière et tous les immeubles dont on pourrait croire qu’ils poussent comme des champignons. La berge est remplie de péniches et grands bateaux habités ou commerciaux… Pour qui n’est pas venu depuis longtemps dans ces lieux, on ne reconnaît plus rien.
La recherche de « toilettes » nous fait rentrer dans une grande surface et ainsi faire un peu de lèche vitrines. A la sortie, nous sommes « comptés » et « recomptés » afin que personne n’ait été oublié.
La marche sur cette berge nous permet d’admirer la richesse des constructions qui émergent de la colline d’en face
Jusqu’à ce que nous arrivions en direction du funiculaire qui va nous permettre de monter à Fourvière après être passé par un pont très accueillant ou des bancs sont installés afin que le rêveur, ou l’admirateur, puisse profiter d’une vue imprenable… avec en premier plan le Musée.
Certains préfèrent grimper à pied, pourquoi pas ? En ce qui me concerne, pour laisser remonter mes souvenirs d’enfance, je préfère prendre ce moyen de locomotion et rêver un moment à ce temps lointain, où j’étais une vraie lyonnaise…. En descendant, montez dons ma chère Mame…. à mécredi que vint mes belins belines… (c’était le parler de la mère Cotivet… dans ces temps déjà anciens…
Arrivés à La Basilique, après avoir grignoté son pique-nique, plus ou moins debout ou sur des bancs… pris un café au bistrot du lieu, goûter une petite « gnôle » sortie du fond d’un sac…chacun dispose d’une heure pour faire ce qui lui plait avant de redescendre pour 15H30 à Bellecour où notre car nous attendra. Juste le temps de faire une courte visite à l’église et à sa chapelle en dessous, sans pouvoir s’y attarder.
Et c’est le départ pour un bouchon lyonnais sis à Villeurbanne où nous serons reçus comme des princes et gâtés de gourmandises salées et sucrées pour accompagner notre boisson de retour. LES BOUCHONS DE LOBUT,
à garder dans son carnet d’adresse.
J’aurais eu plein de choses à vous raconter, des éclats de rire… souvent, du plaisir partagé… la circulation loin d’être évidente de notre car dans des rues étroites, quelle habileté !!! les photos de François vous en donneront un aperçu… mais ON m’a laissé entendre de « faire court » alors, à vous de broder autour de ce qui n’a pas été dit, ce seront vos souvenirs à vous.
Au plaisir de se retrouver.
Francine