« Les Pas Vaillants et la Patrouille : deux troupeaux, un village, zéro GPS ! »
Ce mardi, les Pas Vaillants et la Patrouille avaient décidé de se retrouver à Saint-Maurice. Le ciel, traumatisé par ses excès de la semaine dernière, avait visiblement été puni dans un coin : il boudait, mais sans oser lâcher une goutte. Tant mieux pour nous.
Les 13 Pas Vaillants et les 27 Patrouilleurs sont donc partis chacun dans leur direction, parce qu’un seul groupe de 43 marcheurs aurait probablement déclenché un plan Vigipirate rural. Et puis, avouons-le… marcher dans le même sens, c’est surfait.
Sur nos 10 km, nous avons admiré les paysages bucoliques, mais pas autant que ce grand troupeau d’Aubrac qui nous fixait comme si nous étions une espèce rare en voie de disparition. Leur regard disait :
« Ah, voilà encore des humains… mais ceux-là, quel est leur nom ? Et pourquoi ils marchent sans chercher d’herbe ? »
Même le petit poney du village s’est arrêté net, la tête penchée, l’air de dire :
« Franchement… c’est quoi cette équipe ? »
La pause collation, près d’une charmante petite chapelle, ressemblait à un miracle logistique : gâteaux, pâtes de fruits, friandises… C’était Noël avant l’heure, mais en version randonneur affamé. Après ça, impossible de repartir sans sourire — ni sans sucre.
En résumé : deux groupes, deux parcours, un ciel coopératif, des vaches perplexes et un poney philosophe… Une matinée parfaitement normale chez nous.
Jean-Marc
